Internet, le lieu le plus fréquenté du monde… Petits et grands, professionnels, étudiants s’y retrouvent tous les jours, chaque seconde un peu plus, et les chiffres sont ahurissants ! Sur 7,7 Milliards d’habitants, 4,4 Milliards sont quotidiennement connectés à Internet, 45% de l’humanité est accro aux réseaux sociaux, sans compter que les services de streaming vidéo représentaient déjà 58% de la bande passante mondiale en 2018, selon The Global Internet Phenomena. En somme, le trafic internet mondial en 2020, est devenu trois fois plus élevé que celui de 2015, entraînant avec lui, une augmentation de 9% de la consommation d’énergie numérique par an !

Quelles conséquences sur nous et l’environnement ?

Les utilisateurs, soit nous, le réseau, et le centre de données sont les plus grands responsables de cette grande consommation énergétique d’Internet, au grand dam de l’environnement, et les conséquences sont sans appel. Selon des prévisions, la consommation d’énergie mondiale tend à doubler, non d’ici 2050, mais d’ici 2030. Pourquoi nous direz-vous ? En raison de l’accroissement du nombre d’utilisateurs d’Internet, de serveurs et d’infrastructures de télécommunications. Cette augmentation entraînerait une émission de CO2, à 1,5 fois beaucoup plus polluant que le transport aérien, de quoi tirer la sonnette d’alarme.

Réduire sa consommation énergétique, un geste à la portée de tous !

Adoptons ensemble une meilleure attitude, et œuvrons,  à défaut de réduire la consommation énergétique d’Internet, à contribuer à la diminution considérable de l’émission des gaz à effets de serre. Cela pourrait se faire en optant des gestes simples :

  • conserver uniquement les mails importants, se désabonner des courriers automatiques et compresser les pièces jointes ;
  • limiter son temps de recherche, surtout sur les sites comprenant beaucoup d’images ;
  • limiter l’utilisation de streaming, tout comme l’écoute de musique en ligne ;
  • limiter l’utilisation du cloud ;
  • ne pas laisser son ordinateur branché constamment…

A une échelle plus grande, les acteurs du net pourraient s’inspirer de Facebook, Google, Apple et seraient invités à favoriser l’alimentation de leurs systèmes informatiques par des énergies renouvelables, pour réduire leur empreinte écologique.